Les acheteurs, tout comme les vendeurs sont souvent fébriles et veulent parler de la transaction le plus rapidement possible. L’important est de bien gérer les parties prenantes : les employés, les clients, les fournisseurs. L’objectif est d’assurer une continuité des opérations avec le moins de dérangement possible. L’insécurité est toujours omniprésente lorsqu’il y a un vide d’information, et c’est là que les potins débutent et peuvent créer de l’incertitude.
Il importe de gérer le tout avec leadership, de bien identifier les messages et surtout gérer les annonces dans le temps. Il faut que la transaction soit très dé-risqué. Il serait contre-productif d’annoncer une vente si celle-ci ne se fait pas. Plus de mal que de bien serait fait.
Dans les bons coups que nous avons vus, ceux-ci incluent les acheteurs qui se sont fait accompagner par des professionnels de la communication. Nous avons eu des groupes qui ont pris le temps d’en discuter entre les acheteurs et les vendeurs, de prioriser les individus et choisir les messages.
Plusieurs acheteurs ont une loyauté particulière envers certains employés fidèles et ils veulent leur annoncer en premier. Faites gaffe, un secret connu de plus de 2 personnes n’en est plus un !
Dans les facteurs à considérer, il faut penser au nombre de sites qui ont des employés, le mix entre le présentiel et à distance, les moyens de communication normaux. En exemple, si une compagnie a toujours une réunion le lundi matin à 9h et qu’une nouvelle rencontre s’ajoute à 14h, les inquiétudes du contenu de la 2e rencontre pourraient créer du « bruit ».
Il faut toujours aussi gérer le nombre de parties qui sont au courant. Lors de la diligence, le comportement des vendeurs, le nombre de rencontres, les documents sortis peut avoir fait sourciller des employés. Si des autorisations sont requises, il est possible que des professionnels du milieu soient au courant. Bref, plus on approche de la date, plus cela devient un art de tout garder confidentiel. Heureusement dans la presque majorité des cas, les vendeurs n’ont pas eu à mettre en place des plans de communication en urgence.
Ne négligez pas cet aspect, trop de gens se concentrent sur le financier et la transaction et en oublient les individus qui seront affectés.