D’une façon très concrète, le processus de diligence consiste à revoir l’entreprise sous ses différents aspects. Pour se faire, des listes de documents, en provenance des avocats, des comptables et des opérateurs des acheteurs seront fournies.
Lorsque le vendeur est prêt et qu’il est accompagné, le tout avance plus efficacement. Il s’agit de sortir, numériser et indexer les différents documents. Ne soyez pas surpris, nous avons vu entre 100 et 500 + documents requis.
Différentes plateformes de partage de documents existent. La charge de coordonner l’échange des documents revient habituellement à l’équipe vendeur.
Une fois qu’une bonne partie des informations sont partagées, la communication entre métiers débute.
Des exemples de questions incluent : comment est-ce que les ventes sont effectuées, les revenus sont reconnus quand et comment, si on a un défaut dans une pièce ou un service – il arrive quoi. Bref, l’acheteur cherche à comprendre la nature de l’entreprise, le rôle du vendeur et à bien s’assurer d’avoir compris les risques de ce qu’il achète.
Pendant cette période, lorsque l’acheteur est relativement certain d’acheter, le financement sera enclenché. J’adore entendre « il est préapprouvé », dans le commercial, cela n’existe pas vraiment ! Chaque transaction est unique et les financiers habituellement reverront les prix, la structure et les termes et conditions qui les satisfont selon l’acheteur et l’offre en place.
La diligence inclut un énorme échange de documentation, leur analyse, et la compréhension de ceux-ci ainsi que de l‘entreprise. Normalement on peut compter sur 2 mois pour cette étape quand tout est parfait. Ensuite il faut obtenir le financement. Bref, une transaction qui se fait en moins de 3 mois après une lettre d’intention est très rapide et presque hors norme.